Retirez le maximum de votre traitement hormonal
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Un des piliers de Feel+, c’est le programme JAMES®, JAMES® comme Jogging (ou marche), Abdominaux, Musculation Et Souplesse. Votre nouveau coach!
JAMES est un programme complet et équilibré spécifiquement adapté aux capacités des hommes atteints du cancer de la prostate et traités par hormonothérapie. Il est essentiel d’effectuer tous les exercices du programme JAMES® à chaque séance, sans piocher parmi la liste en fonction de vos goûts ou de la difficulté. Cependant, si vous trouvez un exercice particulièrement difficile à réaliser ou si vous avez besoin d’informations supplémentaires, parlez-en à votre médecin ou votre équipe soignante.
Le J du jogging recouvre aussi la marche: 30 minutes quotidiennes sont un minimum. Dans l’idéal, pour votre cœur et vos poumons, vous devez faire 3 à 7 sorties hebdomadaires de 60 minutes.
A comme abdominaux: ce sont 5 exercices dont Eddy a veillé à la progressivité. De bons abdominaux, c’est un dos plus solide, une meilleure stature et un peu moins de « ventre »!
M pour exercices qui développent la Musculature. Ces exercices ne vous transformeront pas dans un lutteur forain, mais ont été intelligement conçus afin d’utiliser et renforcer tous vos groupes musculaires (jambes, bras, épaules, nuque)
Et… le S pour souplesse, qui vous rendra plus mobile, plus à l’aise. Les assouplissements, accessibles, aident également à diminuer le stress.
L’endurance, la force et la souplesse, voilà la promesse de JAMES®. La suite, c’est à vous de l’écrire, par votre motivation, votre assiduité et votre application à bien effectuer les mouvements. Deux séances par semaine, c’est le minimum, l’objectif, c’est 3 à 4 séances par semaine.
Les 3 piliers de la pratique
Vous trouverez au fil des pages de Feel+ de nombreux conseils qui vous aideront dans la pratique de ces exercices. Voici les trois règles fondamentales à retenir:
Certains patients aiment à pratiquer seuls, d’autres éprouvent, ponctuellement ou sur le long terme, le besoin de se faire aider, motiver, corriger dans l’exécution des mouvements. Outre le coach sportif et/ou le club de sport, vous pouvez recourir aux conseils du kinésithérapeute. Votre médecin généraliste peut vous prescrire des séances de kinésithérapie, que vous pourrez suivre en milieu hospitalier ou « en ville », près de chez vous. Pour l’hôpital, pas besoin d’aller là où vous avez été opéré : il y a des kinésithérapeutes dans tous les établissements, et une partie d’entre eux est spécialisée en urologie.
Près de chez vous, vous devriez avoir le choix. Dans tous les cas, même si l’urologie n’est pas la spécialité du kinésithérapeute que vous rencontrerez, il est parfaitement à même de décoder votre programme et de comprendre à la fois les contraintes liées à votre état de santé et la bonne manière de vous aider à effectuer vos exercices.
Jean-Pierre exerce depuis 22 ans à Bruxelles, Belgique.
« J’apprécie les patients qui viennent pour que je les aide à travailler et non seulement pour que je travaille ! Les effets sont bien meilleurs quand on fait chacun un bout du chemin.
Le programme a été conçu avec la collaboration de kinés, et même sans cela, je n’aurais pas peur de dire qu’il est équilibré, sûr et potentiellement efficace.
J’ai des patients de l’âge de ceux du programme, des gens sérieux, attentifs, de bons élèves mais parfois inquiets : ils ont peur de l’accident, de la blessure qui les diminuerait… C’est bien qu’ils viennent se rassurer… avant de faire leurs exercices seuls ! »
Les patients doivent être informés des effets indésirables et ne doivent pas hésiter à demander un soutien psychologique en cas de nécessité. Il ne faut pas attendre que le médecin devine quelque chose, il faut être conscient de ce que l’on ressent et demander de l’aide avant que puisse s’installer une dépression.
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